Metaphor : ReFantazio
Metaphor : ReFantazio
Dès l’instant où les joueurs ont découvert les premières images de Metaphor : ReFantazio, plus rien d’autre ne comptait. Tandis qu’il sera jouable pour tout le monde lors de la Gamescom, on a réussi de notre côté à faire un petit détour par le stand de SEGA pour s’y essayer pendant une heure (un tout petit peu plus même). C’était fabuleux, voilà tout ce qu’on peut vous en dire !
Ces derniers jours, nous avons eu la chance de déambuler de nombreuses heures dans les allées de l’événement Play Days, rattaché au Summer Game Fest, pour y enchaîner les rendez-vous et, évidemment, découvrir les prochains jeux marquants des mois à venir. Après une apparition lors du show orchestré par Geoff Keighley, dévoilant entre autres l’immense quantité d’Archétypes disponibles en jeu, on a été étonnés d’apercevoir un stand pour le prochain hit des équipes d’Atlus – les développeurs de Persona et Shin Megami Tensei -, Metaphor : ReFantazio. C’est donc un brin filou et très curieux de mettre les mains sur ce titre en avant-première que nous avons réussi à négocier un créneau d’une heure (et même un tout petit peu plus !) pour essayer non pas une, ni même deux mais bien trois portions de l’un des J-RPG les plus attendus de cette fin d’année.
Atlus maîtrise l’art et la manière comme aucun autre studio de J-RPG
En l’espace de quelques années, la société Atlus s’est de plus en plus retrouvée sur les lèvres des passionnés de jeux de rôle japonais. Aujourd’hui, Atlus, ce n’est pas qu’une seule franchise, c’est une belle poignée de licences qui font leur petit boucan à chaque sortie. Mais, aussi étonnant que cela puisse paraître, il n’y a plus seulement Shin Megami Tensei ou Persona pour faire rayonner la société ! Depuis peu, on retrouve Metaphor : ReFantazio. Tandis que sa sortie est prévue pour le 11 octobre prochain, on a pu y jouer une heure à partir de trois tronçons différents. Pour permettre à chacun de se faire une idée de ce qu’est Metaphor : ReFantazio, SEGA et Atlus avaient découpé cette démo en trois segments : Scénario, donjon et boss, soit la triade parfaite pour découvrir les bases du jeu, si tant est qu’il y en ait vraiment besoin !
N’y allons pas par quatre chemins : aucun joueur de la franchise Persona n’aura l’impression de découvrir un tout nouveau jeu en mettant pour la première fois les mains sur Metaphor : ReFantazio. Sauf qu’évidemment, le diable se cache dans les détails. Ici, pas d’étudiants en mal de justice ou de lycéens qui mènent une double vie, pas de musique entraînante inspirée de la mouvance du jazz, pas de décors contemporains ni d’aura coloré comme pour mieux épouser la thématique du jeu. En fin de compte, ce Metaphor : ReFantazio à des airs de Persona sans totalement l’être. Dit d’une autre manière, cette nouvelle IP, ça serait en quelque sorte une espèce de cousin très éloigné, un peu punk sur les bords qui ne veut pas faire comme tout le monde, préférant laisser parler son côté un peu torturé et ses influences quelque peu à l’opposé de celles des autres.
Certes, on retrouve ce qui fait le charme des productions d’Atlus, à savoir l’utilisation des séquences d’animation, un habillage visuel qui colle une trempe à quasiment toutes les productions actuelles et une grande galerie de personnages et d’autres entités mystiques, mais ce Metaphor : ReFantazio a décidé d’assumer cette différence. En quelque sorte, on dirait que ce projet arbore désormais cette forme parce qu’il ne rentrait pas vraiment, en raison de ses idées esthétiques, dans le carcan de la licence Persona, ni dans celle de Shin Megami Tensei d’ailleurs. Au bout de cette heure de jeu, on a vraiment compris qu’il y avait une dimension grandiloquente – la direction prise par la bande originale le prouve bien – derrière ce Metaphor : ReFantazio, que l’alliance entre le médiéval, la renaissance et le fantastique prenait trop d’espace et, enfin, que les nombreuses références – on y a vu du Berserk ou encore du Jérôme Bosch, couplées à l’aspect « best-of » de cette franchise inédite, ne collaient pas à ce que le studio faisait précédemment.
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