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Civilization VII

Civilization VII : Nous avons joué 3h au nouvel opus d’une légende du jeu vidéo ! Voici nos impressions sur le mastodonte du jeu de stratégie


Le maître est de retour ! Huit ans après un sixième épisode réussi, Civilization VII a été annoncé pendant le Summer Games Fest 2024, une belle surprise pour les fans. En attendant le 11 février 2025, nous avons déjà pu essayer le jeu en avant-première lors d’une visite des locaux du développeur Firaxis Games, basé à Baltimore. Voici nos premières impressions.
Civ, Kézako ?
Mais avant de commencer, faisons un court rappel de ce qu’est Civilization, “Civ” pour les intimes. Sorti en 1991, le premier opus de la série de Sid Meier a posé les bases de la stratégie au tour par tour. Le principe est de diriger une civilisation de l’aube des temps à aujourd’hui, traversant les époques, la famine et les guerres pour découvrir de nouvelles technologies et ainsi perdurer à travers les époques pour devenir une puissance contemporaine que ce soit culturelle, militaire, scientifique ou diplomatique. 23 ans plus tard, la licence est toujours au top du genre même si la concurrence n’est pas en reste, comme la récente arrivée d’un certain Humankind en est témoin.

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Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est ce que Civilization VII nous propose de neuf, 8 ans après la sortie du dernier opus de la série. La réponse est multiple, comme souvent, mais tourne surtout autour d’un même axe : l’évolution de notre civilisation au fil du temps. Pour cela, cet opus initie la division de la partie en trois ges très distincts qui constituent de vrais virages pour notre peuple. Lorsque l’on arrive à la fin d’un ge, une période de crise démarre, elle-même divisée en trois phases de plus en plus complexes apportant des malus. Si on y survit, on démarre alors une nouvelle ère, adulé par nos sujets. Mais ne croyez pas pour autant que l’on va forcément continuer sur la même lancée que la période précédente. En effet, selon nos choix et nos réussites, on peut très bien bifurquer vers une autre civilisation et ainsi modifier complètement son plan de jeu. Pour cela, Civ 7, dévoile les Legacy Path : en gros, ce sont des objectifs facultatifs que l’on peut suivre pendant une ère, comme gagner X batailles ou ouvrir X routes de la soie par exemple. Plus on en réussit, plus on s’offre de choix à l’arrivée d’un nouvel ge. Une belle façon de varier les parties en profitant de nos forces, tout en laissant le doute à nos adversaires quant à notre stratégie. Alors certes, le concept n’est pas sans rappeler Humankind mais quand on est un pionnier, on peut bien s’inspirer de ceux que l’on a inspirés après tout ! Mine de rien, ce système s’approche aussi d’une certaine vérité historique. En Europe, on sait l’influence que l’époque romaine a eue sur des villes comme Paris (Lutèce) ou Londres (Londinium), mais aussi comment ces villes ont par la suite construit d’autres identités avec le temps après la chute de l’Empire.

Mais Civ 7 a beau parler d’Histoire, il n’oublie pas qu’il est un jeu vidéo et se permet aussi quelques libertés au nom du gameplay. Ainsi, il est le premier opus qui propose de choisir son leader indépendamment de sa civilisation. Oui, vous avez bien lu ! S’il vous vient l’idée de jouer Hatshepsout à la tête de l’Empire romain, libre à vous. Une bonne façon de jouer avec l’histoire mais aussi de permettre quelques variations étonnantes. Il faut toutefois noter que les leaders ont souvent des bonus qui riment avec les bonus de leur peuple d’origine et que faire un autre choix peut potentiellement devenir un handicap. Mais cela n’empêche pas de trouver des combinaisons, comme Hatshepsout et le Royaume d’Aksoum, qui ont tous les deux des bonus autour de la construction de Merveilles.

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