Nouveau jeu d’horreur Conscript
Nouveau jeu d’horreur: Conscript Ce nouveau jeu d’horreur pourrait bien sortir du lot en cette période de Steam Néo Fest… Sa démo est disponible dès maintenant, nous y avons joué, et on vous parle de notre expérience !
Imaginez partir à la guerre… Vous êtes envoyé dans les tranchées pour défendre votre pays, les sifflements d’obus ont remplacé le chant des oiseaux et au sol, ce ne sont plus des fleurs, mais un mélange de boue et sang. Bienvenue dans Conscrpit, un survival-horror en vue isométrique qui se passe en 1916 durant la Première Guerre mondiale, plus précisément lors de la bataille de Verdun. Un jeu qui, en marge de son cadre assez inédit pour le genre, s’inspire des plus grands, comme Resident Evil et Silent Hill. Une démo est disponible dès à présent sur Steam dans le cadre du Néo Fest. J’y ai joué et voici ce que j’en ai pensé.
À la guerre comme à la guerre
Dans Conscript, vous incarnez André, un jeune soldat parti à la guerre accompagné de son petit frère Pierre. Tous deux défendent le fort de Souville, en proie aux assauts des forces allemandes. À la suite d’une offensive, André retrouve Pierre grièvement blessé et l’aide à rejoindre l’équipe médicale avant de disparaître. Toute l’intrigue repose alors sur la recherche de votre frère au beau milieu des tranchées.
À partir de là, Conscript vous lâche dans un dédale de couloirs labyrinthiques. À vous de vous repérer sans succomber aux assauts des soldats allemands. Pour ce faire, le jeu met à disposition une carte qui se met à jour en temps réel (une annotation pour indiquer une porte fermée, un gribouillage pour mettre en valeur un détail important, etc) – comme dans Silent Hill. Un outil très important, en particulier car le titre vous demande régulièrement de revenir sur vos pas afin d’utiliser objet-clé. Bien sûr, entre temps, de nouveaux ennemis seront apparus, ce qui renvoie à nouveau à la structure des classiques du genre. L’un dans l’autre, on vous demande ici d’être paré à toute éventualité, ce qui passe par la fouille méthodique de l’environnement à la recherche de bandages, de munitions ou de cigarettes (qui font office de monnaie).
Des phases d’exploration qui ne seront pas une partie de plaisir. En marge du combat (on y reviendra), vous entendrez régulièrement des cris d’agonies, de peurs et les tirs des soldats allemands sur vos alliés. Le sound design réussit à nous immerger dans l’horreur de la guerre et le visuel renforce encore plus une forme de malaise constant, grâce à des graphismes qui semblent tout droit sortis de l’ère PS1 / GameBoy Advance. Finalement, même si on reconnaît tout ce qu’il y a à l’écran, chaque détail est constamment “parasité” par des pixels, et ça marche très bien pour ce genre d’ambiance.
En première ligne
Du côté des combats, André a la possibilité de sprinter et de faire des roulades qui consommeront sa barre d’endurance. Il fera face à différents types d’ennemis, comme des soldats armés de battes cloutées et d’autres qui préfèrent les armes à distance (des créatures étranges seront aussi de la partie dans le jeu complet, d’après le développeur). Attention car certains adversaires sont plus coriaces que d’autres, bien qu’il soit possible d’esquiver le combat en se cachant dans des caches fermés par des rideaux.
Dans l’ensemble, les phases d’action de Conscript sont un peu rigides et dans un premier temps floues, notamment car le jeu n’offre pas de didacticiel (on part directement au front sur ordre de nossupérieurs). Une rigidité que l’on doit notamment aux attaques chargées – les plus efficaces au corps-à-corps – qui obligent André à rester immobile avant de balancer son coup. Force est de constater que devoir répéter l’opération n’est pas vraiment agréable. En un contre un, c’est répétitif mais faisable, par face à plusieurs ennemis, ça devient vite compliqué. C’est là que les armes ont leur importance.
Si au départ vous n’aurez qu’une pelle pour vous battre, vous trouverez assez rapidement des armes à feu pour faire face aux forces allemandes. On peut en trouver trois dans cette démo : le fusil, le fusil à pompe et le pistolet. Il faudra faire attention à vos munitions car chaque tir compte, et il est déterminant de choisir la bonne arme en fonction de la situation. Il y a même un certain réalisme quand on les utilise. Par exemple, pour chaque tir effectué avec le fusil, vous devrez retirer la douille (en pressant un simple bouton). Même chose pour le fusil à pompe où il sera nécessaire d’enlever les cartouches après chaque détonation. Ce petit détail ajoute de la tension aux affrontements, et il faudra surveiller la distance vous séparant de l’ennemi.
Votre arsenal pourra être amélioré chez un marchand, en échange de morceaux d’armes, cachés çà et là sur la carte ou en abattant certains ennemis. Bien évidemment, il sera aussi possible de vendre et d’acheter des objets en échange de cigarettes (que vous retrouverez absolument partout tant elles étaient répandues à cette époque). Attention toutefois à la surcharge d’objets, dans la mesure où la gestion d’inventaire, composée de cases, est ici inspirée de Resident Evil. Chaque objet et équipement, y compris les armes, occupe un seul et unique emplacement que vous pourrez agrandir au fil du temps. Vous aurez aussi la possibilité de combiner certains items pour en fabriquer d’autres, comme en mélangeant du liquide chimique avec de la poudre à canon afin d’obtenir des munitions. Avec un peu de jugeote, vous pourrez donc emporter pas mal d’équipement dans votre sac. Et enfin, en guise d’autre hommage au survival-horror de Capcom, les sauvegardes sont par défaut limitées et nécessitent des encreurs.
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